Les ordinateurs, plus intelligents que les hommes d’ici 15 ans

En 2029, les ordinateurs seront capables de flirter, plaisanter et apprendre de leurs expériences, prédit un ingénieur de chez Google. Les ordinateurs seront plus intelligents que les humains en 2029, selon Ray Kurzweil, ingénieur chez Google et théoricien du transhumanisme et de la singularité technologique.

L’homme n’en est pas à sa première prédiction : en 1990, il prévoyait qu’un ordinateur battrait un humain au échecs en 1998. Cela a finalement eu lieu en 1996. Kurzweil avait aussi prédit l’essor d’Internet.

Ray Kurzweil prédit à singularité technologique d'ici 2029
Ray Kurzweil prédit à singularité technologique d’ici 2029

Dans une interview à The Observer, il explique que dans 15 ans, les ordinateurs sauront faire des blagues, raconter des histoires et flirter. L’homme de 66 ans, considéré comme un visionnaire en matière d’intelligence artificielle, a été embauché par Google fin 2012 pour développer « un moteur de recherche qui connait l’humain mieux que l’humain se connait ». Il travaille aujourd’hui sur un projet qui doit permettre aux ordinateurs de comprendre complètement le langage humain et d’être auto-apprenants. « Mes recherches visent à comprendre ce qu’est réellement le langage », explique-t-il. « Quand vous écrivez un article, vous ne faites pas qu’assembler des mots. Vous avez quelque chose à dire (…). Le message de votre article est l’information qu’il contient, et les ordinateurs ne le repèrent pas. »

« Nous voulons que [les ordinateurs] lisent tout ce qui est sur Internet, puis chaque page de chaque livre, et qu’ils soient ensuite capables d’engager une conversation intelligente avec l’utilisateur pour pouvoir répondre à ses questions », explique-t-il.

La singularité technologique, que Ray Kurzweil prévoit pour 2029, est un concept, selon lequel la civilisation humaine connaîtra une croissance technologique d’un ordre supérieur. Au-delà de ce point, le progrès ne serait plus l’œuvre que d’intelligences artificielles, elles-mêmes en constante progression. « Aujourd’hui, je suis plutôt en phase avec ce que pensent les experts de l’intelligence artificielle », assure-t-il. « Le public a vu des choses comme Siri (l’assistant vocal de l’iPhone), où on parle à un ordinateur. Ils ont vu les Google cars, qui se conduisent toutes seules. Ma vision des choses n’est plus radicale de nos jours », observe-t-il.

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A QUOI VONT SERVIR LES PREMIERS MACAQUES HUMANISÉS?

MIEUX COMPRENDRE LES HUMAINS OU LES AMÉLIORER?

Un pas important dans la création de singes humanisés vient d’être franchi en Chine. Comme on peut le lire dans la revue spécialisée Cell, l’affaire, œuvre de chercheurs chinois dirigés par Yuyu Niu (Laboratory of Primate Biomedical Research, Kunming), est un tour de force technique: ces chercheurs sont parvenus à utiliser pour la première fois chez des primates une technique d’insertion de gènes étrangers qui n’avait jusqu’à présent pu être utilisée que chez des rongeurs de laboratoires (rats et souris) ainsi que chez le poisson-zèbre.

Les animaux seront le support aux expériences vers le transhumanisme
Les animaux seront le support aux expériences vers le transhumanisme

Cette manipulation génétique fondée sur les structures dites «Crispr» ouvre de nouvelles perspectives dans l’utilisation de singes génétiquement humanisés comme modèle d’étude de maladies humaines.
Ces chercheurs ont pratiqué une greffe de gène au tout premier stade embryonnaire. Ils ont d’abord créé in vitro des embryons de macaque. Les gènes étrangers ont ensuite été injectés neuf heures après cette fécondation artificielle. Ils se sont intégrés au patrimoine génétique des embryons macaques qui ont ensuite été placés chez des mères porteuses. Sept mois plus tard, des macaques mutants sont nés.

Cette technique permet, selon les chercheurs chinois, de greffer simultanément plusieurs gènes dans le patrimoine héréditaire des singes dont les gènes Ppar-g (qui dirige la synthèse d’une protéine impliquée dans le métabolisme du sucre et des graisses) et Rag1 (qui joue un rôle clef dans l’immunité). Les créateurs de ces animaux estiment que ces nouvelles possibilités permettront de disposer à l’avenir de meilleurs modèles expérimentaux vivants pour analyser les maladies humaines d’origine génétique et les possibilités thérapeutiques les concernant.

Une autre perspective est celle du transhumanisme: ces néo-singes deviendront une plateforme expérimentale d’amélioration des performances génétiques de certains représentants de l’espèce humaine. Les chercheurs chinois se veulent ici rassurants. Dans un entretien accordé à la MIT Technology Review, Weizhi Ji, qui a dirigé ce travail, explique qu’il faudra encore attendre longtemps avant de pouvoir expérimenter cette nouvelle technique à des embryons humains. Pour des raisons de sécurité, explique-t-il.

 

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PRINCIPE DE RÉALITÉ ?

Comment le fait de rester les pieds sur terre n’empêche pas de rechercher un futur techno-progressiste?

Parmi les critiques qui sont régulièrement adressées à la pensée transhumaniste, l’une des plus récurrentes est celle qui consiste à prévoir que l’accès aux technologies sur le développement desquelles elle s’appuie sera principalement réservé à une petite minorité de nantis. Ce véritable apartheid par la technologie conduirait à une rupture dans l’universalité de l’humain et produirait une humanité à deux ou plusieurs vitesses, source de toutes les inégalités et de nouvelles exploitations.

Les tenants d’un « transhumanisme démocratique », ou « techno-progressisme », qui prétendent qu’un accès au plus grand nombre des technologies NBIC est possible, sont quant à eux taxés au mieux d’angélisme [1], de naïveté [2], voire, au pire, de collusion objective avec les intérêts des oligarchies dominantes [3]. En fait, ils serviraient à ces dernières d’alibi, de caution, si ce n’est de cheval de Troie dont l’objectif serait de convaincre des populations rétives à une évolution instinctivement ressentie comme une dérive et comme une tentative de manipulation collective.

Eh bien, je considère que ce dernier risque est réel. Je souhaite vivement attirer l’attention de ceux de mes amis qui se reconnaissent dans le techno-progressisme sur la nécessité d’être guidé par un principe de réalité. Un point commun à la quasi totalité des transhumanistes que je connais est un indéniable enthousiasme technophile. Celui-ci est source de dynamisme, souvent de créativité, d’épanouissement même, et oserais-je dire, parfois de bonheur. Mais il ne doit pas faire oublier que, pour les forces qui sont en présence – masses populaires tout autour de la planète ; ensembles sociaux et culturels ; jusqu’aux oligarchies dominantes, une éventuelle évolution transhumaniste de l’humanité est un enjeu primordial. Pour son contrôle, chacun de ces acteurs va y jeter toute sa puissance.

TOUT EST CHANGÉ, AINSI RIEN NE CHANGE !

En 2006, Jacques Attali publia un essai de prospective : Une brève histoire de l’avenir. Composé en fait d’un large panorama historique, il débouchait sur la perspective d’une évolution en deux phases principales. D’abord un enfoncement jusqu’au paroxysme du système actuel (« l’hyper-empire ») après dissolution des États, puis une renaissance démocratique mondiale. Durant cette évolution, l’une des tendances émergentes de la société serait le transhumanisme.

Réfléchissant aux sources possibles d’un espoir, il pensait en trouver une lueur dans les marges. En dehors des courants aujourd’hui dominants pourraient se préparer conceptuellement les alternatives d’après-demain. Pourtant, un an plus tard à peine, il présidait une commission réunie par N. Sarkozy, dont les travaux préconisaient un renforcement du système : 300 idées pour changer France ? Mystère Attali ou sens marxiste de l’Histoire : faut-il nécessairement aller au bout de l’absurdité d’un système avant que les conditions ne soient réunies pour qu’émerge un autre système ?

L’Histoire nous apprend qu’un système de pouvoir longtemps efficace (l’esclavagisme, la monarchie – surtout absolue, l’oligarchie capitaliste, …) n’a pratiquement aucune capacité à renoncer à lui-même. Au mieux (au pire), il cherche à muer pour s’adapter aux nouvelles donnes, pour se survivre à lui-même. « Tout changer pour que rien ne change », faisait dire Giuseppe di Lampedusa au héros du Gattopardo, vieil aristocrate voyant s’effondrer l’ancien régime. Et l’aristocratie s’est mariée à la bourgeoisie triomphante.

Autre génération, autre énarque. Je suis un admirateur du travail qu’effectue depuis des années Jean-Paul Baquiast (Automates intelligents ; Philosciences ; et bien d‘autres choses écrites [4]). Je lui dois entre autres une interrogation venue de sa thèse sur les sociétés “anthropotechniques” selon laquelle, collectivement, nous sommes encore essentiellement aveugles et irresponsables quant aux décisions que nous prenons. Autrement dit, il n’y a pas de capitaine à la barre du paquebot Humanité, ceci alors que les icebergs ne manquent pas à l’horizon.

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Filons la métaphore. Ce n’est pas qu’il n’y ait pas de direction prise par le navire. Vu du pont, il semble bien qu’il y ait, particulièrement ces trois derniers siècles, une orientation suivie grâce au progrès technologique et … aux Lumières. Est-ce celle d’une accumulation, voire d’une concentration sans cesse plus grande de la richesse et du pouvoir ? Ou bien est-ce celle d’une libération sans cesse plus importante de l’humain, aussi bien du point de vue philosophique que biologique ? Quoi qu’il en soit, aucun pilote unique ne l’a choisi consciemment. Et maintenant, je ne crois pas au « grand complot » des puissants pour à nouveau tout changer en leur faveur. La situation, en un certain sens, est plus angoissante que si des dirigeants menaient vraiment la barque, parce que sur le rafiot Humanité, où différents groupes de marins tirent sur les cordages à hue et à dia, les risques de naufrage sont considérables.

Pourtant, personne ne souhaite se fracasser sur les écueils.

Ces risques gigantesques justifient d’ailleurs à eux seuls une évolution, autant que faire se peut, plus planifiée. S’il n’est pas possible de maîtriser tout ce que chacun, et chaque groupe culturel ou social, fait des progressions technologiques, il peut-être envisageable en échange de le canaliser.

Mais encore une fois, principe de réalité oblige, ne l’oublions pas, face aux idéaux du techno-progressisme – ceux d’un transhumanisme démocratique, pour tous, choisi, progressif, mesuré, respectueux de l’humain dans la transition, respectueux des nécessaires équilibres écologiques et sociaux, etc., se dresse la logique du système de pouvoir en place.

Or, il va de soi que ce système promeut un transhumanisme à son image, depuis les origines de ce mouvement de pensée, pour servir ses desseins. Et le système en question met tout son poids, colossal, pour développer le transhumanisme qui lui sied.

C’est peut-être là quelque chose que Jacques Attali n’avait pas vu venir si tôt. Que le transhumanisme soit immédiatement utilisé par l’Empire. Qu’il soit rapidement sorti de la marge pour être envisagé comme une nouvelle source de pouvoir ou une nouvelle source de contrôle. Nous voyons dés aujourd’hui comment ses premières réalisations sont traduites sous la forme de nouvelles consommations mainstream, de nouvelles armes, ou encore de nouveaux moyens de surveillance [5].

En réalité, chaque progression technologique importante est schématiquement porteuse de deux possibilités: l’acquisition par le plus grand nombre ou l’acquisition réservée à une élite. Et à l’origine des causes sociales, éthiques, psychologiques, etc., complexes à l’extrême, qui déterminent cette alternative, se trouve l’opposition entre la nécessaire solidarité au sein d’une espèce sociale et le désir d’avantages individuels, une contradiction qui traverse chacun d’entre nous. Pendant quasiment toute l’histoire de l’humanité, cette opposition s’est jouée principalement autour d’avantages matériels : de la nourriture à la chaleur, en passant par la sécurité. Puis, ces avantages concrets ont été marqués par des symboles qui eux-mêmes sont devenus des enjeux : titres de noblesse, célébrité, …

Aujourd’hui, pour une partie croissante de la population mondiale, c’est d’abord en fonction des symboles et des perceptions que les choix sont effectués, pour obtenir le prestige matériel, moral, social, psychologique…. alors que l’accès aux biens matériels devient progressivement secondaire parce que les biens de base sont accessibles à beaucoup. L’évolution technologique globale a été marquée ces deux derniers siècles par un accès de plus en plus large aux biens de base et donc, au moins à ce niveau, par une diminution des différences [6] ainsi que, contrairement à ce qui est souvent perçu, par une diminution de l’usage de la violence [7].

Mais malheureusement, cette relative abondance n’a pas ou peu diminué le désir ou le besoin de dominance [8]. Le désir de « tenir le haut du pavé » perdure, même si en 2014, dans les pays du Nord, et même dans la majorité des pays du Sud, sont au moins proportionnellement moins nombreux ceux qui sont encore forcés à marcher au bas de la rue, dans les immondices.

C’est ainsi que se préparerait un nécessaire et inévitable effondrement paroxystique débouchant sur une reconstruction reproduisant dans les grandes lignes les mêmes structures inégalitaires du passé. C’est en tout cas ce que présagent bon nombre de ceux qui s’aventurent à essayer de regarder à travers les brumes de notre avenir à moyen terme [note : au fond, le catastrophisme n’est-il pas un refuge réconfortant ?].

Questionnement pessimiste : « Y a-t-l vraiment quelque chose à faire ? »

PERSPECTIVES D’UN TRANSHUMANISME TECHNO-PROGRESSISTE ?

Alors, que restera-t-il dans la marge pour préparer de véritables alternatives ?

De vieilles lunes sans doute, mais pas seulement. La diffusion libre, massive et gratuite de la connaissance, le partage gratuit et non marchand en général. L’aide de proche à proche, solidaire. Le hacking, sous sa forme d’un détournement inattendu et subversif de ce que produit le rouleau compresseur consumériste. La révolte 2.0 aussi, celle qui, utilisant la vitesse des réseaux numériques, permet de mobiliser en quelques jours un nombre impressionnant de personnes autour d’actions concrètes ou symboliques, prenant au dépourvu et laissant ébahies les élites politiques ou médiatiques. La réappropriation des moyens de production, qui sait ?

Nombreux, aujourd’hui, sont ceux qui rêvent d’une redistribution complète des cartes permise par une vaste diffusion de l’impression 3D. Quelles conséquences économiques et sociales aura la généralisation de cette technique ? Dans une analyse marxiste classique, le contrôle des moyens de production est un facteur essentiel à la structuration sociale. Cela se traduira-t-il par une véritable démocratisation, ou bien le système dominant parviendra-t-il une fois de plus à récupérer le contrôle global en mettant la main sur les principaux leviers : matières premières et surtout algorithmes de conception ?

La robotisation généralisée peut être une source de craintes et une source d’espoir du point de vue de la mobilisation sociale. Conçue par l’oligarchie mondiale, elle peut – grâce à l’organisation du chômage, de la dépendance économique, combinée à la dictature du divertissement – déboucher sur des sociétés où les libertés réelles auront encore reculé. Mais, par la libération d’une grande quantité de temps, elle peut à l’inverse permettre l’épanouissement d’une grande créativité, d’une diversification de nos expériences. Les transhumanistes convaincus ne manqueraient pas d’en profiter pour explorer toutes les voies de l’évolution techno-biologique.

En fait, si l’on prend comme repère la réalité connue, nous pouvons imaginer que ces diverses tendances auront cours en même temps.

Pour finir, je citerai une dernière source de transformations individuelles et sociales beaucoup moins mise en avant jusqu’à présent – sans doute parce qu’elle relève encore essentiellement de la spéculation scientifique et philosophique – c’est celle que l’on désigne sous sa dénomination anglo-saxonne de « moral enhancement ». Une éventuelle « amélioration morale » par la technique ne sera envisageable qu’après des progrès considérables en matière de compréhension de notre fonctionnement cérébral. On pressent déjà les problèmes éthiques, en terme de liberté de conscience, qu’elle posera. Comme toute technique, nous pouvons facilement concevoir qu’elle sera l’enjeu des mêmes rapports de force. Dans un contexte néolibéral et capitaliste par exemple, je pense que la poursuite du profit maximal pousserait facilement à rechercher le plus efficace contrôle des comportements individuels. Le « moral enhancement », utilisé comme un aboutissement idéal de la logique publicitaire, pourrait tendre à un véritable contrôle de la pensée. Cette logique rencontrerait sans doute la faveur des acteurs étatiques tout à leur souci d’ordre et de sécurité. Un tout petit peu d’imagination dystopique nous conduit rapidement à imaginer des scénarios à la 1984.

Pourtant, une utilisation positive d’une telle technique est possible, qui soit utile à tous, libératrice et véritablement progressiste. Une analyse consiste à dire que c’est justement du fait de notre faible évolution morale que nous continuons à perpétuer entre nous les comportements prédateurs qui sont à l’origine de tant de maux. Au fond de nous-mêmes, nous véhiculons sans doute plus ou moins tous des prédispositions à des comportements de dominance, donc éventuellement de l’agressivité, ainsi qu’une incapacité intrinsèque à faire preuve de véritable empathie pour ce qui dépasse le cercle étroit de notre “clan” [8], ce qui peut être issu de notre adaptation darwinienne aux conditions de survie dans le monde d’avant le néolithique. Une atténuation suffisamment bien contrôlée des facteurs biologiques qui jouent un rôle important dans le développement de nos attitudes les plus négatives pourrait nous permettre de sortir de ce cycle apparemment sans fin : accumulation paroxystique du pouvoir, brutales remises en question, perpétuelle reconstitution.

Un membre de Technologos, association généralement très critique vis-à-vis de ce qu’ils considèrent comme une « fuite en avant » technologique, me faisait récemment remarquer que les transhumanistes ne se rendaient pas bien compte, à son avis, du rôle idéologique considérable qu’ils avaient commencé et qu’ils allaient être encore amenés à jouer.

L’enjeu me paraît en effet énorme. A priori, les plus pauvres et les plus faibles peuvent pressentir que leur espoir de sortir de l’affrontement en ayant gagné quelque chose est maigre. La puissance des multinationales milliardaires des NBIC alliée à celle des gouvernements peut paraître impossible à arrêter. Pourtant, je ne vois guère d’autre alternative. Il faut poursuivre ce combat si nous voulons qu’à travers l’évolution trans-humaniste à venir, soit préservé l’essentiel de notre humanité.

Plutôt que d’être prisonniers d’un principe de réalité indépassable, il s’agit dès à présent de construire une autre réalité.

Marc Roux

Pour l’AFT:Technoprog

(Merci à Didier Coeurnelle et Cyril Gazengel, entre autres, pour leur collaboration)

Notes :

[1] Jean-Didier Vincent, Bienvenue en transhumanie, 2011

[2] Jean-Michel Besnier, dans le cadre d’une débat sur Newsring : « Faut-il condamner le transhumanisme ? »

[3] C’est notamment la position de l’association Pièce et Main d’Oeuvre.

[4] Jean-Paul Baquiast, Pour un principe matérialiste fort, Éd. JP.Bayol.

[5] Malgré le scandale international provoqué par les révélations de E. Snowden, l’administration Obama n’envisage qu’une réforme à la marge de la NSA …

[6] Rapport du PNUD sur le développement humain 2011

[7] Steven Pinker, The Better Angels of Our Nature, 2011

[8] Le besoin de “dominance” a notamment été théorisé par Henri Laborit qui disait : <>.

[8] Ingmar Persson And Julian Savulescu, Unfit for the Future: The Need for Moral Enhancement, 2012

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La société du future sera transhumaniste

LE progrès technologique continue irrésistiblement sa marche en avant. mais pour qu’il soit efficace et assimilé par l’ensemble de la population il faut d’abord éradiquer tous les conservatismes venant des traditions et des religions.

C’est la période que nous vivons aujourd’hui avec notamment la théorie du genre enseignée aujourd’hui dès l’école maternelle pour amener la nouvelle génération à ne plus faire de différences entre ce qui est naturel et ce qui ne l’est pas. Étape indispensable pour nous mener tout droit à une nouvelle étape de notre évolution: le transhumanisme. Que vous le vouliez ou pas.

Qu’est-ce que le transhumanisme?

Si on en croit cette définition le transhumanisme c’est:
« Le transhumanisme est un courant d’idées qui prône l’utilisation de la science et de la technologie pour améliorer l’espèce humaine, la libérer de ses limites biologiques, prolonger sa vie et la rendre immortelle. Selon les transhumanistes, l’homme peut et doit se transformer en utilisant les innovations scientifiques et technologiques : c’est le concept d’ »homme augmenté ».
Si l’on veut simplifier on peut dire que c’est l’étape de l’évolution où l’être humain la prend directement en main sans passer par l’intermédiaire d’un « Dieu » ou sans laisser faire l’évolution naturelle. Cette étape de l’évolution humaine n’est pas aussi lointaine qu’on pourrait le penser et la période philosophique que nous vivons aujourd’hui est faite pour nous préparer psychologiquement à cette évolution.
Voir dans la vidéo suivante ce qu’il en est réellement de la construction de l’humain « transhumaniste » par l’étude génétique mais aussi par l’étude du cerveau et la mise en puces de ses qualités sensitives et sensorielles. Augmenter les capacités du cerveau humain par l’ajout de micropuces, guérir de maladies en injectant des nano-robots pour nettoyer le corps ou greffer des outils technologiques bioniques pour augmenter notre capacité physique sont des exemples de ce que nous prépare le transhumanisme.
Commencer par abattre les piliers de notre construction en tant qu’être humain que sont la famille, l’éducation et la religion pour laisser la place et toute la place au progrès scientifique qui sera le seul juge de la qualité de notre évolution.
On comprend donc bien pourquoi la religion est constamment attaquée puisqu’il faudra que l’humanité s’en défasse pour que celle-ci accepte cette évolution de l’humanité. Que ce soit par la force ou par la contrainte. La nouvelle religion du nouvel ordre mondial futur sera toute entière tournée vers l’humain augmenté qui sera célébré comme étant son propre Dieu. Un Dieu qu’il faut donc constamment améliorer et cela par la technologie. C’est cette ère de la toute puissance technologique que nous annonce la fondation Rockefeller tout en la mettant en corrélation avec la gouvernance mondiale qui sera donc elle aussi technologique. Celle-ci pour advenir aura besoin de toujours plus de catastrophes « naturelles » étant donné qu’il ne semble pas dans la nature des hommes que d’abandonner son identité. De nouvelles philosophies ou religions basés sur l’exaltation de l’individualité et de sa réussite matérielle vont émerger dans notre environnement philosophique et intellectuel.
La théorie du genre enseignée aujourd’hui dans nos écoles a pour objet de faire prendre conscience très tôt aux humains qu’il sont d’abord des objets sexuels qui ont des désirs à satisfaire et que rien n’est interdit en ce domaine. C’est l’idée de la satisfaction des plaisirs, de tous les plaisirs, pour atteindre le bonheur suprême. Un bonheur individualiste magnifié qui ne devra rien à la « collectivité » qui est désignée comme étant une barrière pour atteindre l »illumination » extatique du bonheur.

Sean Young "blade runner"
Sean Young « blade runner »

C’est ainsi que l’on soumet aux USA les enfants dès le plus jeune âge à l’acceptation de la puce RFID pour les formater au futur tout technologique.
Le transhumanisme est la victoire de la science technologique sur la Nature mais qui prospérera inexorablement avec l’idée que l’humain doit s’adapter à son temps et ne pas refuser le progrès pour lui-même. Comment accepter qu’ils naissent des bébés génétiquement malades alors que l’on sait quel gène changer? Comment accepter qu’on ne fasse rien pour redonner la vue à un aveugle grâce à l’ajout d’une lentille connectée au réseau sensoriel? Comment refuser une main bionique pour remplacer la perte de l’ancienne? d’autant plus si à cette main bionique on y ajoute la sensation du toucher inhérent à l’être humain.
Le transhumanisme a pour objet de vous transformer en un corps technologique avec des capacités augmentées mais aussi avec des capacités de contrôle par le gouvernement mondial augmentées, c’est cela le véritable objectif du nouvel ordre mondial en devenir.
On voudra à tout prix vous implanter des puces dans votre corps pour que l’on puisse vous identifier rapidement et connaître tout de vous jusqu’à votre capacité de réflexion, votre résistance à l’émotivité etc…Il faut tout savoir de vous pour déterminer jusqu’où on peut vous manipuler, et surtout ne pas laisser de zones d’ombre concernant votre personnalité. On veut savoir tout de vous.
L’étape suivante du transhumanisme sera sans nulle doute le cyborg humain cloné sur un seul et même modèle, fiable et capable d’évoluer partout dans l’univers. Faire de nous des surhumains…Non je me trompe. Pas nous, eux!
Car évidemment ce qu’on ne vous dit pas c’est que ses nouvelles capacités technologiques qui créeront des surhommes ne seront pas accessibles à l’ensemble de l’humanité. Vous croyez vraiment que le pauvre hère en Inde ou en Afrique qui perd un bras ou une jambe se verra greffé un membre bionique comme cela? Cela a un coût financier qu’ils ne prendront pas bien évidemment.
Le transhumanisme est donc l’étape qu’ils sont en train de préparer pour eux. Qui? ceux qui seront aux commandes de la future dictature mondiale et qui seront protégés et soutenus par une armée d’humains augmentés et de cyborgs ainsi que de robots. Nous nous serons réduits à l’esclavage dans le meilleur des cas. Imaginez une armée de robots faisant face à la manif pour tous composée d’humains?

TECHNOCALYPS . Le transhumanisme. VOSTFR par hussardelamort
Toute la société dite « moderne » est tournée donc vers la réalisation de ce grand projet qui pourra clairement donner à l’humain les capacités à l’immortalité puisqu’un corps une fois vieilli pourra être changé. La greffe de la tête sur un corps est dans les tuyaux. Il faut donc comprendre que cette évolution du tout technologique est inexorable et que nous allons devoir y faire face. Faut-il accepter cette évolution? Faut-il s’en remettre à Dieu ou à la Nature selon nos sensibilités? Que sera l’être humain dans 100 ans? Un cyborg pour le mieux, un robot pour le pire. Qu’en sera-t-il alors de notre âme et de notre « divinité » c’est bien la question essentielle qui se pose puisque cette évolution tout technologique entend la modifier, la créer, la dominer à sa guise. Nous sommes donc vraiment en train de vivre la fin des temps de l’humanité si les choses restent en l’état.

Transhumanisme, Google & DARPA : Avalerez-vous… par Guilux04

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