Internet des objets et « Transhumanisme », ou comment l’homme devient une machine

L’Internet des objets est une avancée conséquente pour les NTIC, et son couplage avec les NBIC en fait sans doute l’invention du millénaire. Par conséquent, l’Internet du vivant correspond à la vision futuriste des écrivains, cinéastes qui entrevoyaient le futur par le biais du « commandement des machines » et de l’humain augmenté.

Sans toutefois croire que cela est accessible dès aujourd’hui, nous en sommes tout de même aux portes. Les réactions du public peuvent être assez binaires en fonction de la facture numérique portant sur la capacité des hommes à l’exploiter. En somme, si l’on en comprend les tenants et les aboutissements, la technologie « tranhumaniste » peut être comprise comme une avancée pharaonique, notamment en termes de santé publique (lutte contre le cancer). Si l’on ne maîtrise pas le sujet, cela pourrait très rapidement engendrer une réaction épidermique malsaine où la société se soulèverait contre un nouveau « big brother ».

Le couplage des neurosciences, de la biotechnologie, de l’informatique et des nanotechnologies nous laissent entrevoir un futur « ultra-optimiste », où nous pourrions repousser les limites du raisonnable et accéder au plus grand fantasme de l’homme : l’immortalité.

Logiquement, le terme de déontologie vient à l’esprit. Comme énoncé dans un des articles en lien, il ne faut pas que cela engendre d’autres factures numériques, notamment l’accès à ces technologies de transhumanisme. On imagine alors facilement quelles discriminations pourraient émerger, en fonction des micro-processeurs implantés chez un humain ou non. Comme rappelé à juste titre, il est important que chaque individu puisse décider lui-même s’il souhaite en bénéficier ou non. Le cas échant, la société ne devra pas mettre à l’écart les personnes réfractaires à ces technologies (et ils sont nombreux !).

Toujours en termes de déontologie, nous pouvons aussi nous poser la question de la « durabilité » de l’homme et de ce que nous pourrions appeler, l’obsolescence programmée de l’homme. Nous savons que notre impact écologique sur la planète est catastrophique, « la planète nous le rappelle régulièrement », alors pourquoi vouloir à tout prix allonger nos notre durée de vie et augmenter de façon exponentielle le nombre d’être humain sur la planète ? Si le lobby transhumaniste est financé par Google, lui-même fer de lance du département du commerce américain, nous devons agir par priorités :

Chaque nation doit être autonome dans sa conception du matériel.
Chaque Etat doit pouvoir réguler l’utilisation de ces micro-processeurs « pour humain ».
Leur utilisation doit être confidentielle et non traçable (non géolocalisable).
Malheureusement nous en sommes encore très loin. Ne serait-ce que vis-à-vis de la gouvernance d’Internet, nous sommes à des années lumières de pouvoir assurer notre indépendance et le respect de la vie privée des utilisateurs (si tant est que les Etats le souhaitent !). Imaginer alors un monde où chaque être humain possède un puce RFID traçable, transmettant au passage toutes les informations sur sa santé, me parait être le pire scénario envisageable. Et faire marche arrière serait strictement impossible. Tout serait possible : les banques détaillant nos carnets de santé avant d’ouvrir un compte (nous nous en approchons à grands pas), nos itinéraires quotidiens référencés et en quasi libre accès (nous y sommes !), jusqu’au contrôle intégral de l’homme par des neuro-processeurs conditionnant sa réflexion.

Dans cette course à l’infiniment petit et puissant, il ne faut pas égarer nos valeurs les plus fondamentales. Il faut agir avec précaution, tout en informant le grand public de façon pédagogique. En conclusion, les Etats se doivent de récupérer leur souveraineté (tout du moins au sein de l’UE) afin de contrôler de manière efficiente les avancées de ces technologies. Donner libre champ aux entreprises privées conduirait immanquablement à une surveillance globale de l’espèce humaine.

Laboratoire Biologiquement

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